Sur proposition conjointe de Maxime PREVOT, Vice-Président du Gouvernement wallon et Ministre de l’Action sociale et de la Santé, et d’Eliane TILLIEUX, Ministre de l’Emploi et de la Formation, le Gouvernement a approuvé ce jeudi la note d’orientation « Titres-services – Services d’aide aux familles ».
Ce projet s’inscrit dans une dynamique de réponse aux besoins de nos aînés et des personnes dépendantes. L’objectif est de soutenir leur accompagnement à domicile en accroissant les compétences des travailleurs et la qualité de l’emploi.
Près de 1 000 aide-ménagères (646 ETP) sont concernées par ce projet.
Les besoins du public auquel s’adressent les Services d’aide aux familles (SAFAs), public fragilisé ou en perte d’autonomie, sont multiples et complexes. Ils nécessitent une formation spécifique et de qualité.
Il est essentiel de pouvoir articuler ces missions avec les activités réalisées par les aides familiales et les gardes à domicile. Il faut par ailleurs davantage de cohérence entre les différents métiers liés à l’aide aux personnes.
Dans ce cadre, une concertation a été organisée avec les partenaires sociaux du secteur, tant patronaux que syndicaux.
Une volonté unanime s’est dégagée : donner la possibilité à un maximum d’aide-ménagères titres-services de s’investir, sur une base volontaire, dans une formation pour devenir soit aide-ménagères sociales, soit aides-familiales.
Une opportunité se présente de soutenir ainsi les services d’aide aux familles et aux aînés via des aides à l’emploi et des subventions. services.
« Je suis ravie, qu’avec les partenaires sociaux, nous ayons pu trouver une solution qui contribue à la fois à augmenter l’offre de services à domicile et à améliorer la qualité de l’emploi de 1000 travailleurs et travailleuses », se félicite Eliane Tillieux.
« Grâce à cette décision, 1000 emplois de qualité vont pouvoir être confortés dans un secteur essentiel pour l’accompagnement des personnes âgées et dépendantes. Il s’agit d’un pas primordial qui permet d’apporter une réponse complémentaire au défi de l’allongement de la vie », conclut Maxime Prévot.
Un budget de l’ordre de 15 millions € est prévu pour réaliser ce projet qui débutera au 1er janvier 2016.