L’arrivée du Sporting de Charleroi à Jumet : info ou intox ?

Plaine de jeuxMonsieur le Bourgmestre,

Il y a quelques jours, pratiquement au lendemain de l’envoi de quelques courriers et d’une question écrite lors du dernier Conseil communal interrogeant le Collège communal sur le devenir du site de l’ancienne plaine de jeux à Jumet, je lis dans la presse que : « les Zèbres espèrent trouver refuge à Jumet », justement sur ce site.

Comme vous le savez, le Sporting de Charleroi a annoncé être à la recherche d’un espace pour y construire un site d’entraînement. Depuis cette annonce, nous avons tout lu, entendu, chacun y va de son commentaire.

Monsieur le Bourgmestre, vous n’ignorez pas l’état du site dont nous parlons, immondices, bâtiment squatté, délabré, etc : ce lieu est devenu depuis de longues années un véritable chancre urbain.

Une réhabilitation du site est néanmoins toujours possible et irait à mon avis dans le bon sens, cependant ce dossier m’amène à m’interroger sur différents points.

Pourriez-vous me confirmer que des discussions sont bien actuellement en cours entre la Ville de Charleroi, propriétaire du site et la direction du Sporting de Charleroi ?

Dans l’affirmative, pourriez-vous me dire où nous en sommes ? La Ville de Charleroi compte-elle investir dans ce projet ? De quelle manière ?

Quel est le calendrier prévu pour qu’un accord entre les parties pointe à l’horizon ?

Monsieur le Bourgmestre, est-ce-que Jumet va devenir un « pôle sportif d’élite » au vu des 5.000m² déjà dédiés au basket pour le Proximus Spirou Basket ?

Réponse du Bourgmestre:

L’arrivée du Sporting de Charleroi, à Jumet, sur le site de l’ancienne plaine de jeux: Info ou intox? La question était posée par Mohamed Kadim (cdH) au bourgmestre P. Magnette.

Lequel a confirmé que des discussions étaient bien en cours mais qu’elles n’avaient pas (encore) abouti. « Il est vrai que le Sporting a entrepris une démarche auprès des autorités communales évoquant sa volonté de créer un centre d’entraînement pour les élites et la formation des jeunes ».

En termes de besoins, selon le bourgmestre, ce sont 4 terrains aux dimensions internationales, un parcours jogging santé, un bloc bâti pour l’accueil, les bureaux, les salles, le mess, un bloc bâti pour les supporters, un bloc dédicacé à la détente et aux exercices physiques, aux locaux médicaux et techniques et une zone de parking.

Des premières investigations, « il est apparu que le site de l’Epée pourrait êre une piste intéressante et qu’on pourrait faire d’une pierre 3 coups: régler le problème de chancre urbain (dénoncer par le conseiller humaniste), permettre au club du Sporting de développer une infrastructure de très grande qualité, réanimer un quartier dont il faut reconnaître qu’il connaît un certain nombre de difficultés ». Avant, a ajouté P. Magnette, il faut d’abord trouver un modus operandi entre le Sporting et d’autres opérateurs toujours présents sur le site; cela suppose ensuite d’imaginer le développement complet du site dans le cadre d’un concours d’architecture. « Pour la Ville ce serait gagner une académie de foot sans grever son budget puisque l’ensemble des investissements seraient consentis par le Sporting tout en se débarassant d’un chancre ». Histoire de ne pas léser les Dogues,« si un accord était trouvé avec le Sporting, les terrains de l’Olympic seraient mis à dispositions selon des conditions identiques ».

 

Dossier à suivre donc. En attendant, M. Kadim a plaidé, en ce 21 mars, pour que le site puisse faire l’objet d’un grand nettoyage de printemps.

« Ce n’est pas un espace public mais un espace privé de la Ville et nous ne sommes donc pas autoriés à procéder au nettoyage. On peut toutefois le faire via un arrêté du bourgmestre et une mesure d’office » informa l’échevin C. Devilers.

Alors le site restera-t-il en l’état comme s’en inquète M. Kadim? « Non, mais la meilleure solution, à terme, ce n’est pas laisser un chancre vide et de le nettoyer de temps en temps mais d’y remettre de l’activité, ce qui est la meilleure prévention pour éviter qu’il ne devienne un dépôt clandestin et c’est bien à ça que nous travaillons », devait conclure le bg P. Magnette.

Affaire à suivre

 

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